Présidée et animée par Laurent Lacotte
Personnes présentes : Mihaela Cengher, Présidente d'Honneur, Alain Giraud, Président du SSI, Laurent Lacotte, président Commission Juridique, Maryline Estivalet, Vice-Présidente Commission Juridique, Odile Vacherand, Secrétaire Commission Juridique, Jean Pierre Floquet membre militant
Personnes excusées : Philippe Ambrosio, Charra Isabelle, Denise Rode, Marie Laure Rodet, Tabert Odile …
Personnes absentes : Julie Toneatto et Marylène Foulard
L'ordre du jour :
1) Comment nous protéger dans le cadre de séances réalisées avec un public dit à risque ?
2) Comment protéger le travail que nous réalisons, spécifiquement, pour nos clients ? (les contes pour enfants, enregistrements ...) ?
3) Le sujet de wikipedia et doctolib afin de voir ce qu'il est possible de faire pour apporter plus de neutralité sur ce qui est diffusé sur internet (négativement)
Point 1 :
Définition des personnes dites à risques, il est proposé de mettre en place un questionnaire de santé où apparaîtront :
a. L’état civil
b. Demander le médecin traitant, afin de confirmer si l’intervention du sophrologue est possible.
c. La maladie chronique/somatique
d. Le suivi avec un psychiatre ou psychologue
e. Les traitements afin de savoir quels en sont les effets secondaires
Suite aux réponses il peut est conseillé de rediriger le client chez son médecin traitant, un spécialiste ou simplement de le refuser.
Le sophrologue ne viendra pas s’impliquer sur la maladie. La sophrologue ne se substitue pas au milieu médical. Il devra être expliqué qu’aucun traitement ne doit être interrompu dans tous les cas.
Il est possible que des clients fragiles n’aient pas de traitement médicamenteux. Dans cette hypothèse, le sophrologue doit voir les addictions. Il s’agit ici de précaution supplémentaires. La question sur le sens de la vie doit être posée : « Avez-vous pensez au suicide ? »
Par ailleurs, selon la jurisprudence, à ce jour aucun sophrologue n'a jamais été mis en cause mettant, pour que cela soir le cas, Maître Cengher nous explique qu'il faudrait en constater une preuve et établir un lien direct entre la séance de sophrologie et la maladie ou son aggravation, voir un accident (survenu après la séance par exemple). Seul des médecins pourraient en faire l’expertise ou des sophrologues étant inscrit sur une liste à cet effet et dans ce cadre. La logistique procédurière n’existant pas, établir la preuve reste impossible.
Enfin, Maître Cengher, nous conseille de souscrire à une assurance responsabilité civil pour votre cabinet dans ce cadre. Elle n’est pas obligatoire mais fortement conseillée. Ne pas confondre cette assurance avec l’assurance de votre local.
Point 2 :
a) Il est possible d’établir une trace écrite, une sorte de contrat moral, mentionnant que la diffusion de cette séance dans un autre cadre que la cure personnelle actuelle n’est pas autorisée.
b) L’écriture d’un recueil est envisageable pour protéger ses créations afin d’en garder les droits d’auteur.
c) L’envoie de l’enregistrement de la séance peut se faire via we transfer afin de limiter » l’accès. Un lien unique sera alors accessible au client.
Point 3:
a) Wikipédia : il semble possible d’écrire ce que l’on veut sur ce site mais l 'éxpérience est en cours et à ce jour, les modifications effectuées n'ont pas été autorisées (sources insuffisantes). Il est proposé par Laurent Lacotte, à toutes les personnes volontaires de regrouper les preuves scientifiques récentes sur l'efficacité de la sophrologie (avec les sources citées) afin de proposer un nouveau contenu, plus neutre sur Wikipédia.. Selon la réponse du site, le syndicat pourra alors intervenir en son nom.
b) Doctolib : Les points mis en avant par doctolib sont à contester et pour gagner en efficacité, l'idée de faire un décompte statistique des sophrologues SSI (voir des autres syndicats) chez doctolib est lancée.
Maitre Mihaela CENGHER, Présidente d'Honneur SSI, confirme qu'après certaines vérifications sur la neutralité, la volonté réelle des décideurs ou la possibilité de modifier (et publier) sans réserve sur les sites Wikipédia et doctolib, une action en justice pourra être menée.
La commission juridique est apte à recevoir les expériences rencontrées (bonnes ou mauvaises) par tous les sophrologues.La réunion s'est terminée à 19h00